5 novembre 2021

MUSÉE MACABRE : Les bandits de Benito

Au cours de quatre jours en octobre 1935, trois policiers de la GRC et un agent de police local sont tués. Tout commence lorsque le gendarme de la GRC John Shaw et l’agent du service de police municipal de Benito William Wainwright arrêtent trois hommes (John Kalmakoff, Joesph Posnikoff et Peter Woiken) près de Pelly, en Saskatchewan. Les trois, soupçonnés d’avoir commis un vol de banque à Benito, au Manitoba, sont mis dans la voiture de police non identifiée du gendarme Shaw sans que l’on les fouille d’abord. Une bagarre s’ensuit où sont utilisés des couteaux et un revolver .32. Les deux policiers sont tués et les suspects s’enfuient.

Surnommés les « bandits de Benito » par la presse, ces criminels font les manchettes et font l’objet d’une chasse à l’homme de trois jours à travers des trois provinces des Prairies. L’affaire marque l’esprit des gens de Prairies, qui se mettent à verrouiller leurs portes pour la première fois.

Le troisième jour des recherches, les bandits volent de l’argent et une montre à l’automobiliste C. T. Scott. Ils suivent Monsieur Scott jusqu’à Banff, où ce dernier, rendu au contrôle routier de la GRC situé à l’entrée est du Parc national de Banff, informe alors les agents de la GRC que les hommes dans la voiture derrière lui l’ont dérobé de ses biens.

Lorsque le sergent Thomas Seller Wallace et le gendarme George Coleman Harrison s’approchent de la voiture des bandits, les deux sont atteints par coups de feu tirés à travers du pare-brise et sont grièvement blessés. Plus tard à l’hôpital, les deux policiers succombent à leurs blessures. Alors que les bandits s’enfuient, l’un d’eux (Joseph Posikoff) est tué dans la fusillade qui s’ensuit.

Le même soir, des résidents de Banff se joignent aux membres de la GRC pour rechercher les fugitifs. Le sergent et maître-chien de la GRC, John Cawsey, ainsi que son chien Dale, l’un des premiers chiens de police de la GRC, font partie des recherches. Les deux bandits qui restent sont enfin trouvés ce soir-là et tués lors de la fusillade.

Avant que les corps soient transmis aux familles des bandits, un artiste en fait des masques mortuaires en cachette en plein milieu de la nuit. Un masque mortuaire, soit le moule du visage d’un cadavre, servait souvent à l’époque à l’identification policière des suspects ou victimes. Dans ce cas-ci, les masques étaient fabriqués sans consentement et la GRC les a confisqués. Ces masques mortuaires des bandits de Benito sont une pièce très appréciée de l’exposition.

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